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Colloque
Pour le mieux être des aînés
Philippe Voyer, directeur de programme de premier cycle à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, et chercheur au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec
Dr Vincent Demers, médecin de famille et vice-président, Association médicale du Québec
Michèle Morin, interniste gériatre, co-gestionnaire médicale, direction du Soutien à l’autonomie des personnes âgées, CISSS Chaudière-Appalaches
Johanne Pratte, directrice générale
Bano Soumaré, conseillère aux membres – responsable de la formation
Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec
Me Marie-Christine Côté, avocate
Me Pierre Larrivée, avocat
Joli-coeur Lacasse
Sandra Harrisson, Inf., Ph.D., professeure au Département des sciences infirmières, Université du Québec à Trois-Rivières
Sylvie Grenier, Directrice générale
Nouha Ben Gaied, Directrice recherche, développement et qualité des services
Fédération québécoise des sociétés Alzheimer
Dre Guylène Thériault, médecin de famille membre de Choisir avec Soin, Association médicale du Québec
Josée Chouinard, directrice du soutien à l’autonomie des personnes âgées, CISSS de Chaudière-Appalaches
Nicolas Bastien, vice-président développement des affaires, Qualicode Logiciel
Mélanie Dionne, conseillère à la Direction du soutien à domicile,
Caroline Boucher, conseillère à la Direction du soutien à domicile
Ministère de la santé et des services sociaux
Claude Ménard, président, Regroupement provincial des comités d’usagers
Hélène Michaud, animatrice en loisirs
Mélodie Demers, technicienne en loisirs
CISSS de Chaudière-Appalaches
Monica Pitre, coordonnatrice, Le Groupe Champlain
Michel Tanguay,président du comité des usagers, Centre d’hébergement Champlain Gouin
Stéphane Marcoux, coordonnateur clinico-administratif, programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées, CISSS de Chaudière-Appalaches
Marjorie Ménard, conseillère aux attestations d’études professionnelles, aux services aux entreprises et aux projets de la commission des partenaires du marché du travail
Magalie Dumas, directrice développement santé et services sociaux
Marie-Hélène Grenier, chef des communications
L’Appui national pour les proches aidants d’aînés
Plusieurs défis subsistent dans le suivi médical à domicile des patients en perte d’autonomie. Les besoins sont en croissance chez les aînés et les ressources sont limitées. L’atelier vise à explorer des pistes de solution pour améliorer la qualité et l’efficience du suivi médical à domicile des patients en perte d’autonomie et pour se préparer à l’avenir.
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Il est commun d’entendre que « les ainés prennent trop de médicaments », particulièrement dans les milieux d’hébergement où se retrouvent les plus fragiles. La littérature scientifique abonde d’articles pour appuyer cette affirmation, tout comme les témoignages de personnes vieillissantes elles-mêmes. Au-delà du nombre de médicaments définissant la polymédication, la prescription appropriée exige des réflexions sur l’indication de la molécule et sur ses bénéfices pour l’individu, selon SON point de vue.Et si « moins » signifiait « mieux » ? Lire la suite Réduire le texteBien prescrire, tout comme bien « déprescrire », relève souvent autant de l’art que de la science. Heureusement, des outils de révision du profil pharmacologique émergent peu à peu et deviennent des atouts pour une démarche réussie. Mais la participation de la personne ou de son proche dans la décision de revoir à la baisse la médication demeure essentielle, tout comme la collaboration confiante de l’équipe soignante. Au cours de cette présentation, les étapes d’une démarche d’amélioration de la qualité s’inscrivant dans un chantier de pertinence quant à la médication en milieu d’hébergement seront discutées et les résultats obtenus au CHSLD du Séminaire seront partagés, témoignant ainsi de la faisabilité d’une déprescription sécuritaire et d’un usage judicieux des médicaments.
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Dans le contexte où la pénurie de main-d’œuvre est reconnue par tous les acteurs du réseau, il y a des besoins de qualification pour la main-d’œuvre déjà existante, alors que la clientèle dans le milieu des ressources intermédiaires s’alourdit et que leurs besoins grandissent. Il y a nécessité de prise en charge des services de soutien et d’assistance plus spécifique.
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Le 5 avril 2018, un nouveau Règlement sur la certification des résidences privées pour aînées est entré en vigueur, lequel a remplacé le Règlement sur les conditions d’obtention d’un certificat de conformité et les normes d’exploitation d’une résidence privée pour aînés qui avait effet depuis 2013.
Dans ce contexte, les présentateurs dresseront les principales modifications apportées par ce règlement, notamment les changements aux catégories de RPA, et leurs impacts sur les responsabilités qui en découlent, les nouvelles obligations imposées aux exploitants de RPA ainsi que l’importance donnée aux droits des résidents.
Les présentateurs feront également état des enjeux prévisibles de ce nouveau règlement pour les prochaines années.
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La clientèle atteinte de troubles cognitifs amène les divers intervenants impliqués dans les soins à repenser les façons de faire en vue d’optimiser la qualité de vie de celle-ci. Une avenue à considérer dans cette perspective est le déploiement de l’approche par le plaisir dans les services et les soins. Cette approche propose de miser sur la mémoire affective afin de maximiser le confort psychologique en multipliant les moments plaisants dans le quotidien. Lire la suite Réduire le texte
Forts de l’expérience d’implantation du projet pilote au sein de trois organismes communautaires à partir de 2017, notamment à la Maison Gilles Carle à Cowansville, des chercheurs ont élaboré une démarche personnalisée pour intégrer l’approche par le plaisir dans différents milieux. Les interventions sont basées sur les préceptes de la recherche-action et des théories du changement de comportement planifié.
Le but premier est l’appropriation de l’approche afin que celle-ci devienne leur projet, et ce en favorisant l’empowerment de tous les membres de l’équipe ainsi que des aidants impliqués dans les soins de leur proche. Les résultats démontrent une optimisation des services et des méthodes de travail et une amélioration de la qualité de la vie dans les milieux. Selon les intervenants, l’accompagnement prodigué lors de l’implantation de l’approche a permis, entre autres, de redonner un « sens » au travail et d’améliorer l’esprit d’équipe. Ils ont mentionné que le changement de pratique s’est effectué progressivement et dans le respect. Ils ont souligné l’importance du soutien des gestionnaires pour assurer la pérennité de cette approche humaniste qui correspond à leurs valeurs tant personnelle que professionnelle. De plus, les résultats indiquent que les intervenants ont resserré leur lien de confiance avec les bénéficiaires et leurs proches. L’ajout de moments plaisants dans le quotidien a occasionné des rapprochements et a favorisé le sentiment de sécurité et de bien-être entre aidants et aidés. Les intervenants ont également acquis une plus grande autonomie dans le développement d’interventions personnalisées au sein de leur clientèle.
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Plusieurs interventions médicales, examens diagnostics et traitements chez les personnnes âgées sont issus d’opinions historiques ou d’études chez de jeunes patients. La pertinence de certaines de ces interventions est remise en question, car elles peuvent nuire aux personnes âgées sans apporter d’effets bénéfiques démontrés sur la mortalité et la qualité de vie.
Certaines initiatives, comme Choisir avec soin, sont mises en place pour sensibiliser les médecins et autres professionnels au surdiagnostic et à la pertinence des interventions chez les personnes âgées. Cette conférence vise à démontrer la problématique, ses conséquences pour les personnes âgées et le système de santé, quelles initiatives existent pour améliorer la qualité et la pertinence des interventions (Choisir avec soin par exemple) et ce qui reste à accomplir.
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La résidence existe depuis 2005 et est située dans un ancien presbytère adapté, au cachet antique. On y accueille 9 usagers avec des troubles cognitifs importants, qui seraient orientés en CHSLD si cette ressource n’existait pas. La particularité est l’intégration dans toutes les activités quotidiennes de l’approche relationnelle et le maintien des capacités physiques des usagers jusqu’à la toute fin de vie.
Lire la suite Les deux propriétaires sont des partenaires de cœur, qui se sont investies à construire un univers de respect, de confiance et de réponse adaptée aux besoins des usagers. Une auxiliaire de santé appartenant au CISSS-CA est présente sur chaque quart de travail pour accompagner les usagers. L’approche est exceptionnelle, car on y favorise le sommeil, les usagers ont leur routine particulière qui est respectée, la continence et la marche sont maintenues jusqu’en fin de parcours, car les soignants sont alertes aux besoins de chaque résident. Le mourir debout existe et c’est chez nous! Réduire le texte
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Ce n’est plus un secret pour personne, la prestation de soins aux ainés traverse actuellement une crise majeure. Heureusement, le gouvernement actuel souhaite redresser la situation, notamment par l’amélioration des services à domicile. De plus, l’Institut de la statistique du Québec prévoit que la population âgée doublera d’ici 15 ans et elle constate aussi que 80% des services donnés à domicile le sont par les proches aidants. Dans ce contexte, il est urgent de trouver des solutions innovantes et efficaces pouvant s’implanter rapidement.
Lire la suite Réduire le texte
Afin d’offrir des services de soins et de santé à domicile mieux intégrés et d’éliminer les silos entre les différents organismes de santé, professionnels de la santé et proches aidants, nous proposons des solutions de domotique appliquée, facile d’accès aux personnes âgées ou en perte d’autonomie. Adel et la Certification Réseau Santé à Domicile permettront :
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La certification des résidences privées pour aînés (RPA) a été instaurée par le gouvernement en 2007 afin d’encadrer un marché privé d’habitations pour aînés en vue d’assurer la qualité des services offerts et la sécurité des aînés dans ces lieux. Il s’agit d’un processus évolutif où de nombreuses actions ont été déployées depuis 2007 afin de rencontrer les objectifs de qualité et de sécurité visées par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). En 2018, le gouvernement du Québec adoptait la troisième mouture de la règlementation concernant les RPA.
L’atelier vise à présenter le processus d’assurance qualité qui a été mis en place depuis 2007 et à discuter des principaux défis reliés à la certification des RPA et à l’accès à des services de qualité et appropriés.
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Les usagers sont des acteurs clés de l’amélioration continue de la qualité des soins et des services du réseau de la santé et des services sociaux. Pour assurer notamment aux usagers une instance qui leur permet de contribuer en y exerçant certaines fonctions ainsi que pour leur permettre d’assurer leur rôle de défenseur des droits des usagers, la Loi sur les services de santé et les services sociaux prévoit la mise sur pied de comités de résidents (CR) dans les installations CHSLD.
Dans un deuxième temps, comment la valorisation, la reconnaissance et l’importance du savoir expérientiel des membres des comités peuvent contribuer aux différents travaux, comités ou instances? Et comment le partenariat favorise le développement d’une réelle synergie qui contribuera au respect des droits des usagers et à l’amélioration de la qualité des services.
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À la suite d’un colloque de la Fédération québécoise des loisirs en institution, une technicienne en loisirs, maintenant à la retraite, est revenue avec cette idée de créer une salle multisensorielle, puisque les impacts de la salle présentée étaient très positifs. La gestionnaire de l’époque, en 2015, et le comité milieu de vie s’est aussi grandement impliquée dans la réalisation du projet. En raison des coûts significatifs que peut représenter l’achat du matériel, la fondation Lévis-Lotbinière avait été sollicitée.
Lire la suite La première étape fut de trouver l’endroit où placer la salle multisensorielle, et le choix s’est arrêté sur le 6e étage, car à ce moment, la clientèle était moins visée par les activités organisées par les loisirs vu leur grande perte d’autonomie, donc pouvait obtenir un réel bénéfice de par cette salle. Le but de cette salle est d’offrir un moment privilégié aux résidents. C’est ce dernier qui nous guide dans la salle, nous nous adaptons à ses besoins. Pour certains, c’est la détente au son de la musique et ses images. Pour d’autres, c’est simplement de prendre un bébé et de le cajoler. Il y a de l’aromathérapie. La fibre optique donne également de bons effets dans une atmosphère apaisante. Réduire le texte
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À Groupe Champlain, le programme Partenaires a été développé suivant la philosophie du modèle Planetree qui met de l’avant différentes formes du partenariat avec les employés comme de la clientèle et de leurs proches pour le bénéfice de la clientèle. Le programme Partenaires présente toutes les parties prenantes comme devant être de réels partenaires dans les décisions qui les concernent. Pour assurer un partenariat optimal, basé sur des relations interpersonnelles saines, une structure de participation ainsi que des rôles ont été définis pour les clients et leurs proches. Lire la suite Le premier rôle consiste en celui de partenaire au regard de ses propres soins ou services ou de ceux du proche hébergé. Le deuxième rôle tel que défini dans le programme est celui de coach/formateur qui encourage le développement du parrainage entre pairs dans le cadre par exemple de l’accueil, l’orientation, la formation, etc. Le troisième rôle est celui de collaborateur, où les parties prenantes concernées ont une influence plus systémique soit sur une grande partie, sinon l’ensemble de leurs pairs comme, par exemple en siégeant sur des comités, etc. M. Tanguay, dont la mère a été hébergée pendant 5 ans, témoignera des nombreuses occasions de partenariat vécues par son entourage et lui et de l’impact positif de ce partenariat. Pour sa part, Monica Pitre, pour sa part, présentera la structure mise en place et les conditions de succès pour le développement de partenariats diversifiés. Réduire le texte
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Depuis une dizaine d’années, CISSS-CA et Appui CA ont mis en place des services de relève (répit) pour soutenir les proches aidants de personnes aînées dont les incapacités sont susceptibles de compromettre son maintien à domicile. En 2014, une tournée régionale de consultation de tous les partenaires concernés a permis de poser un diagnostic : la multiplication des types de services de relève complexifie leur gestion et compromet la qualité et la quantité de l’offre de service aux proches aidants d’aînés (PAA). Pour trouver des solutions permanentes à cette problématique, les deux organisations créent en octobre 2015 le Comité régional sur les services de relève Chaudière-Appalaches (CRSR-CA), transformé en Comité Virage Proches aidants en décembre 2016 (CVPA).
Depuis octobre 2015, le CVPA mobilise une vingtaine de partenaires locaux et régionaux œuvrant dans le secteur de la proche aidance pour mettre en œuvre un projet d’harmonisation des services de relève en Chaudière-Appalaches afin de simplifier leur gestion et d’établir des services qui répondent au besoin de répit des PAA.
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Le réseau des commissions scolaires du Québec se mobilise depuis plus de 15 ans afin d’élaborer des programmes de formation de courte durée conduisant aux attestation d’études professionnelles (AEP) pour répondre aux besoins du marché du travail.
L’AEP Assistance à la personne en résidence privée pour aînés a été élaborée afin de répondre au Règlement sur la certification des résidences privées pour ainés et est maintenant disponible par les commissions scolaires dans toutes les régions du Québec.
L’atelier présentera le contenu du programme ainsi que toutes les trajectoires possibles pour se conformer aux exigences du Règlement sur la certification des RPA en matière de formation des préposés.
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La littérature et les discussions de groupe ont fait ressortir d’autres besoins auxquels il est parfois difficile de répondre. À titre d’exemple, les aidants aimeraient pouvoir se ressourcer en ayant accès à des séjours de vacances, pendant lesquels l’aidé serait pris en charge (sur place ou à domicile), et ce, à coût modique. Par ailleurs, certains contextes de proche aidance, comme les cas de maladie d’Alzheimer précoce, mettent en évidence les « trous » du filet social. Lire la suite En somme, les intervenants veulent innover et repenser la manière de soutenir les proches aidants d’aînés, afin de toujours mieux répondre à leurs besoins. Dans cette perspective, ils s’inscrivent tout à fait dans la reconnaissance d’une approche ancrée conceptuellement dans la prise en compte de la diversité et de l’unicité de chaque parcours, de chaque trajectoire d’accompagnement du proche aidant. Réduire le texte
Les services mis sur pied à ce jour, pour les proches aidants et les personnes atteintes, ne répondent pas bien ou ne sont pas suffisamment adaptés à ces cas particuliers. Les intervenants rêvent, quant à eux, de pouvoir proposer un plus grand nombre de ressources pour venir en aide aux proches aidants dans toute leur diversité: programme de soutien à plus long terme (au-delà de la norme des groupes sur six ou huit semaines), programme de soutien qui allie la technologie et la proximité (programme hybride Web et présentiel), projet intergénérationnel de prévention pour encourager l’entraide entre les générations, construction de résidences pour personnes avec troubles neurocognitifs (TNC) comprenant des services intégrés de centre de jour (modèle Carpe Diem), projet de travailleurs de rang pour repérer les proches aidants isolés et silencieux, programme pour mieux répondre aux besoins des proches aidants, au moment où l’aidé est hébergé, et pour mieux répondre aux besoins des hommes proches aidants. Il est à noter que, depuis la réalisation de ces groupes de discussion, plusieurs initiatives mentionnées par les intervenants ont été entreprises au Québec, notamment par l’entremise de projets nationaux et régionaux, financés par l’Appui.
Le vieillissement de la population est un phénomène démographique qui se fait déjà bien sentir sur le système de santé et de services sociaux québécois. Tous s’entendent pour dire que la demande de soins est croissante. Or, l’accès aux soins de santé et services sociaux dépend de l’offre et de la demande.
Qu’en est-il de l’offre? De façon globale, on peut constater que l’offre, c’est-à-dire le nombre de places disponibles pour prendre soin des aînés dans les hôpitaux ou encore dans les centres d’hébergement subit une forte pression pour répondre à la demande, et n’est pas toujours en mesure de s’y ajuster. Ceci se reflète d’ailleurs par le nombre croissant d’aînés consultant les urgences et le nombre d’aînés hospitalisés avec un niveau de soins alternatifs. On note à ce sujet un temps d’attente pour une place en ressources intermédiaires ou en centre d’hébergement qui est de plusieurs mois dans certaines régions du Québec. Lire la suite Qui plus est, en plus de ces changements quantitatifs, on note que sur le plan qualitatif les usagers des services de santé et sociaux changent et on retrouve de plus en plus de personnes atteintes de troubles cognitifs. En effet, les aînés atteints de problèmes cognitifs sont de plus en plus présents dans les organisations et poussent celles-ci à revoir leurs offres de service. En effet, que ce soient les soins à domicile ou les milieux cliniques, ils ne sont pas toujours adaptés aux besoins particuliers de cette clientèle et leurs proches. Des changements majeurs vont inéluctablement apparaître dans l’ensemble des services aux aînés à partir des groupes de médecine familiale jusqu’aux centres d’hébergement. Ces milieux devront s’adapter. Cette conférence a pour but de sensibiliser les différents acteurs du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que du milieu privé pour faire face aux défis qui attendent le Québec. Une collaboration de tous est fondamentale. Réduire le texte
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La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) œuvre depuis plus de 33 ans auprès de personnes atteintes de maladies neurodégénératives et leurs proches aidants. À travers une approche centrée sur la personne, les Sociétés Alzheimer ont développé une philosophie d’intervention qui reconnait que chaque personne vit la maladie de manière unique et que l’intervention requise doit être adaptée à la condition de la personne dans le respect de ses désirs et de ses habitudes de vie.
Ce savoir-faire et savoir-être sont d’autant plus importants et requis pour les professionnels de la santé, qui se dévouent à donner des services et des soins de qualité aux personnes atteintes. C’est pour cela que la FQSA propose un programme de formation aux professionnels de la santé du réseau public et privé qui vise à changer les pratiques au profit d’une approche plus humaine.
Information à venir
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#15 Université de Sherbrooke
PROCÉDURE DE RÉSERVATION DES CHAMBRES
AU FOUR POINTS SHERATON (adjacent au Centre de congrès) – Bloc de chambres complet
À L’HÔTEL L’OISELIÈRE
Un bloc de chambres a été réservé pour les participants du colloque. Toutes les réservation se feront individuellement. Les participants peuvent réserver en appelant au 418 830-0878 ou au 1 866 830-0878.
Lors de la réservation, prière de mentionner le nom du colloque Pour le mieux-être des aînés ainsi que le Centre de congrès de Lévis. Le bloc de chambres sera retenu jusqu’au 1er avril, veuillez réserver avant cette date.
Tarif préférentiel : 109,00 $ en occupation simple ou 119,00 $ en occupation double
CERTIFICAT DE FORMATION ADMISSIBLE
La Commission des partenaires du marché du travail reconnaît le colloque Pour le mieux-être des aînés comme une activité de formation favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre. Votre participation au colloque est admissible et peut faire l’objet d’une dépense de formation.
