Alexandre Chagnon

«Permettre aux patients de rencontrer le bon professionnel, au bon endroit, au bon moment.» Cet objectif apparaît dans plusieurs documents officiels du Gouvernement du Québec et des gouvernements des autres provinces canadiennes. Plusieurs entreprises affichent également cette phrase sur leur site web lorsque vient le temps départager leur mission.

Mais où en sommes-nous en ce moment au Canada à ce niveau ? Y a-t-il des avancements d’intérêt dans l’emploi de questionnaires intelligents ou d’agents administratifs ayant le rôle de navigateur en santé, c’est-à-dire d’orienter le patient vers le bon professionnel ? Comment ces avancements se reflètent-ils sur le terrain ?

Cette présentation permet de situer les différents techniques employés au Canada pour orienter le patient vers le bon professionnel, au bon moment et de s’attarder sur la technologie développée par Question pour un pro. Cette technologie tire profit du traitement naturel du langage (NLP, en anglais) pour détecter les mots employés par un patient dans la formulation de sa demande de consultation pour identifier le bon professionnel disponible en première ligne. Elle a été entraînée à l’aide de plus de 25 000 demandes de consultation initiées par des Québécoises et des Québécois depuis 2015. Alors que Québec lance sa nouvelle mouture des GMF, son plan de gestion des urgences et est à revoir l’offre du 8-1-1 (Info-Santé), ce type de technologie pourrait permettre de créer une porte d’entrée unique en première ligne permettant au patient d’être orienter vers le bon service, aux médecins en GMF d’atteindre leurs cibles au niveau des plages horaires réservées à la clientèle orpheline, et aux urgences de réorienter les P4 et P5 vers d’autres types de professionnels disponibles maintenant dans la communauté.

Au termes de cette présentation, les congressistes seront en mesure de :

1) Décrire les différentes techniques employées au Canada pour orienter un patient vers le bon professionnel de la santé;

2) Expliquer comment le traitement naturel du langage peut permettre d’outiller le patient, à faible coût, avec une solution d’orientation en auto-services

3) Situer les pours et les contres du traitement naturel du langage dans une solution de type «navigateur»;4) Apprécier la place d’un navigateur dans l’écosystème de première ligne québécois.

4) Apprécier la place d’un navigateur dans l’écosystème de première ligne québécois.