LISTE DES ATELIERS

Le Colloque Informatique Santé propose une série d’ateliers de formation en tandem où la co-animation est encouragée. Ces ateliers formeront un espace pour échanger sur la gestion et le leadership de projets d’innovation.

En contexte de crise sanitaire et de stress du personnel clinique: introduire et utiliser une technologie ayant le potentiel de faciliter le travail des infirmières | Sous forme de panel
► 10h30 à 11h15

 Joanne Guay, directrice des technologies de l’information et des télécommunications, CHUM

Kiet-Van Luong, conseiller-cadre en transition numérique, profile clinique et domaine d’affaires, équipe de l’Hôpital Numérique, Institut de cardiologie de Montréal

Hélène Frégeau, spécialiste activités cliniques à la direction des technologies l’information et des télécommunications du CHUM

Assurer la prise de signes vitaux comportant la température, la tension artérielle, le pouls, la saturation et la respiration fait partie des activités représentant la surveillance clinique (OIIQ, 2018). L’intégration de paramètres cliniques versés directement au dossier patient, tels que les signes vitaux précités et les données générées par des respirateurs, contribue à réduire la double-saisie d’informations et ainsi éliminer cette activité à valeur non ajoutée.

 

 

Par ailleurs, comment s’arrimer avec les processus de soins afin de combiner les efforts TI avec le changement clinique pour l’obtention d’un succès sur le terrain démontré par l’utilisation du processus modifié ?  En mars 2020, le Québec est en alerte avec l’arrivée de la COVID-19. Pour supporter les équipes infirmières, les directions des soins infirmiers et des technologies de l’information et des télécommunications du CHUM, ont pris la décision d’implanter l’interfaçage des moniteurs de signes vitaux avec le DCI organisationnel. De son côté, l’Institut de Cardiologie de Montréal doit réaménager ses services, dans lesquels l’interfaçage des ventilateurs avec Criticare™ est déjà en place, afin de permettre à son personnel soignant d’accueillir plus de patients et désengorger les établissements identifiés comme des centres COVID.

Joanne Guay, directrice des technologies de l’information et des télécommunications du CHUM

Joanne Guay détient une maîtrise en administration et un Fellowship Forces. Elle occupe le poste de directrice des technologies de l’information et des télécommunications du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) depuis 5 ans. Son parcours l’a mené dans divers postes de gestion au CHUM dont les mandats l’ont amené à relever des défis dans les secteurs cliniques, de l’accueil et de l’admission, des archives et des laboratoires sous des contextes d’informatisation et de numérisation.

 

Kiet-Van Luong, conseiller-cadre en transition numérique, profile clinique et domaine d’affaires, équipe de l’Hôpital Numérique, Institut de cardiologie de Montréal

Kiet-Van Luong est conseiller-cadre en transition numérique, profile clinique et domaine d’affaires dans l’équipe de l’Hôpital-Numérique de l’Institut de cardiologie de Montréal depuis un an. Titulaire d’un baccalauréat en informatique, il œuvre dans le réseau de la santé depuis l’an 2000 où il a passé la majorité de sa carrière à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Il a participé aux développements et à l’implantation de plusieurs systèmes d’information administratifs. Récemment, il s’est fait confier les projets d’informatisations de l’unité des soins intensifs, dont le projet d’interfaçage des pompes B. Braun avec l’application utilisée par les soins intensifs.

Hélène Frégeau, spécialiste activités cliniques à la direction des technologies l’information et des télécommunications du CHUM

Hélène Frégeau est infirmière clinicienne, spécialiste activités cliniques à la direction des technologies de l’information et des télécommunications du Centre hospitalier de l’université de Montréal en plus d’être chercheure professionnelle de la santé au Centre de recherche du CHUM. Ses principaux champs d’intérêts et de recherche sont reliés à la communication entre le personnel TI et clinique de même que les compétences informatiques du personnel clinique. Elle a participé au développement et à l’implantation de systèmes d’information.

L’accès aux données en santé, un atout majeur dans la gestion de crise
► 10 h 45 à 11 h 30

Marie-Josée Letendre, Infirmière Bachelière, Spécialiste Santé

À la suite de la déclaration d’urgence sanitaire au Québec par le gouvernement Legault le 13 mars dernier et observant une hausse des cas de COVID-19 dans la province, nous avons tenu une rencontre extraordinaire afin d’échanger et voir comment nous pouvions contribuer et aider les différents établissements de santé du Québec et du Canada.

C’est ainsi que nous avons créé des Tableaux de Bords infonuagiques, disponibles sur la plateforme Intellium, permettant de suivre l’évolution de la COVID-19 et ses différents impacts sur les services. En ce sens, nous offrons la possibilité aux différents acteurs de consulter rapidement leurs données afin de protéger leur population, d’offrir des services adaptés, de suivre l’état de la situation, de suivre les patients atteints ainsi que d’avoir une vision globale de leur établissement. 

Cette plateforme est mise à la disposition de la haute direction, des gestionnaires d’urgence et unités de soins, des, des médecins, des responsables des cliniques de dépistages et des centres d’hébergements en soins de longue-durée, des équipes d’équipements et de fournitures médicales etc. Elle permet la visualisation de rapports qui mettent en lumière plusieurs indicateurs clés assurant une vigie constante de l’état de la situation, tout en offrant à ses utilisateurs la possibilité d’agir proactivement.

De plus, nous avons ajouté aux rapports une notion d’intelligence d’affaires offrant un soutient applicatif et un soutien en gestion de l’information avec la présence d’infobulles interactives. Orientant les utilisateurs dans leur prise de décision et l’évaluation des impacts ou activités collatérales. La reconstruction d’un patient unique et d’une trajectoire de soins est également disponible.

Dans un contexte de pandémie, le tout fut rapidement déployé et offert gratuitement à travers le réseau de la santé. Malgré le contexte, il était essentiel pour notre équipe d’assurer un support adéquat aux divers établissements afin qu’ils puissent bénéficier de toutes les fonctionnalités qu’offre la plateforme. Le clavardage en direct implanté dans la plateforme permet ainsi aux clients de communiquer avec un membre de l’équipe assurant un encadrement constant. De plus, un guide d’accompagnement, un outil descriptif des indicateurs ainsi qu’une vidéo d’aide à la navigation ont également été ajoutés afin de guider davantage les usagers à travers les divers rapports.

La télémédecine et son impact sur l’exercice de la médecine
► 11 h 00 à 11 h 45

Abdo Shabah, membre du conseil d’administration et porte-parole, Association médicale canadienne

En l’espace de quelques semaines, la COVID-19 a ouvert la voie à une utilisation massive de la télémédecine. Cet usage soudain des nouvelles technologies pour offrir des soins en temps opportun aux patients du Québec représente-t-il un soubresaut causé par la pandémie? Ou est-ce une tendance de fond qui va transformer l’exercice de la profession médicale et la prestation des soins?

Urgentologue travaillant régulièrement dans les régions éloignées du Québec, le Dr Abdo Shabah abordera ces questions. Il parlera entre autres de l’appétit qu’ont les Québécois et les Canadiens pour la télémédecine et du fait que les gouvernements et les organismes réglementaires doivent s’adapter plus rapidement qu’à l’habitude à cette nouvelle réalité en constante évolution.

Sa présentation sera suivie d’une période d’échange avec les participants.

Comment remédier aux lacunes médico-administratives mises en lumière par la pandémie ?
► 11 h 15 à 12 h 00

 Patrice Gilbert, président-directeur général, PetalMD

Au cours de cet atelier, le président de PetalMD, Patrice Gilbert, donnera la parole à des gestionnaires et professionnels en santé qui ont innové dans leur utilisation des technologies pour mieux gérer leurs effectifs médicaux durant la pandémie. Il s’appuiera sur ces initiatives pour identifier les lacunes médico-administratives mises en lumière par la crise sanitaire, mais aussi pour souligner les pas des géants qu’elle a rendus possibles sur le plan de l’adoption des technologies en santé.

Selon M. Gilbert, les technologies innovantes déployées pendant la pandémie ne sont qu’un premier pas vers les institutions de santé de demain, qui s’appuieront sur l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion de l’offre médicale et améliorer l’accès aux soins de santé lors des crises futures.

 

 

 

Télépharmacie en soutien aux équipes de première ligne
► 12 h 45 à 13 h 30

 Alexandre Chagnon, Pharmacien, DÉSS Informatique de la santé

Au Canada, on estime qu’environ 8% des appels reçus par Info-Santé devraient être pris en charge par un pharmacien, et qu’un autre 15% des appels devraient être redirigés vers un médecin de famille. Or, au Québec depuis quelques mois, les infirmières peuvent employer RVSQ pour rediriger les demandes de consultation vers les cliniques médicales, mais l’équivalent n’était pas disponible pour rediriger les demandes de consultation vers les pharmacies communautaires. Résultats, les infirmières sont contraintes à rediriger un nombre grandissant d’usagers vers les salles d’urgence (14% entre 2015 et 2019, soit environ 5% plus qu’ailleurs au monde). Le manque de rétroaction est également déploré par les équipes d’infirmières, qui ne «connaissent pas la fin de l’histoire», ce qui réduit la capacité de s’améliorer dans une perspective de pratique réflexive.

Le projet Télépharmacie en soutien aux équipes de première ligne, lancé en juillet 2020, vise à diminuer la pression sur le 8-1-1, la pression sur les salles d’urgences, fournir la fin de l’histoire aux équipes cliniques par l’entremise des PROMS (patient-reported outcome measures) grâce à une approche tirant profit des TIC et rendant possible l’interdisciplinarité.

La conformité des innovations en santé: un moteur ou un frein?
► 13 h 00 à 13 h 45

 Mathieu Blais D’Amours, vice-président, Braver inc.

Ailleurs dans le monde, RGPD, HIPAA et autres s’imposent comme règlements incontournables auxquels doivent se soumettre toute entreprise désireuse d’offrir des services innovants. Ils s’appliquent de manière uniforme à l’ensemble de l’écosystème de la santé et la mécanique de leur application tente de trouver l’équilibre entre freiner l’innovation insouciante et supporter l’innovation prometteuse.

Au Québec, malheureusement, trop d’entreprises innovantes quittent le territoire en déclarant que le marché est impénétrable. Nous voyons donc nos fleurons avoir du succès dans les marchés américains, sud-américains, européens, australiens et autres, tout en boudant le Québec. Alors que nos règlements actuels en matière de conformité en sont une des raisons, il serait possible, selon nous, de les modifier afin d’en faire un mécanisme par lequel nous pourrions non seulement rapatrier nos innovateurs, mais aussi engendrer une culture pérenne d’innovation. Et dans le contexte de
pandémie actuel, tout frein à l’innovation est un frein à notre capacité à s’adapter.

Pour un meilleur équilibre de la charge de travail quotidienne
► 13h15 à 14h00

Christiane Adam, Directrice principale, Gestion de Produit, Logibec

Annie Lefebvre, Gestionnaire de produits, Logibec

Vincent Morissette-Thomas, Scientifique de données, Logibec

La gestion du capital humain et celle des patients sont étroitement liées.

Toutefois, trop souvent ces deux dimensions sont associées à des systèmes d’information distincts et à une gestion en silo. Voyez comment il est possible de réaliser une intégration entre votre système de gestion des ressources humaines et vos systèmes clinico-administratifs afin d’offrir à vos employés une charge de travail plus équilibrée et objectivement répartie.

Au cours de cet atelier, découvrez également de quelle façon un algorithme d’optimisation peut aider à une meilleure assignation des employés aux patients à l’aide d’une association automatisée proposant des scénarios adaptés. Logibec partage avec vous sa vision en vous présentant son nouveau produit Strom.

Comment répondre rapidement aux exigences reliées au COVID-19 avec Amazon Web Services (AWS)
► 13 h 30 à 14 h 15

 Rejean Bourgault, Leader National – Secteur Public, Amazon Web Services Canada (AWS) 

Lors de cette présentation, Réjean Bourgault, leader national pour le secteur public chez Amazon Web Services (AWS) Canada, partagera le secret derrière la culture de l’innovation d’Amazon. Il expliquera comment sa division infonuagique— Amazon Web Services— est née, ainsi que sa raison d’être et présentera comment l’entreprise continue de soutenir les Canadiens dans le cadre de la pandémie COVID-19. De plus, cette session abordera comment les cliniciens peuvent s’initier au cloud dès aujourd’hui.

 

 

 

 

Les grands chantiers ministériels des soins virtuels en soutien à la transformation numérique
► 14 h 45 à 15 h 30

 Mélanie Caron, B.Pharm ICD.D, conseillère spéciale Pharmacie et Télésanté, Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

 Isabelle Théberge, coordonnatrice technologique télésanté, Direction générale des technologies de l’information, Ministère de la Santé et des Services sociaux

Depuis quelques années déjà, le déploiement d’initiatives de soins virtuels dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux a démontré des avantages importants en favorisant l’accessibilité et l’agilité des soins et des services. Les soins virtuels permettent donc de soutenir les réseaux intégrés de services tout en offrant des soins continus en temps opportun. Les infrastructures et les innovations technologiques sont en constante évolution : l’intelligence artificielle et les objets connectés sont non seulement favorables aux soins virtuels, mais représentent également une opportunité d’optimisation et d’efficience des soins et services. Ainsi, l’ajout des soins virtuels comme modalité s’inscrit dans plusieurs activités du continuum via des cliniques virtuelles et des outils d’autogestion dans les milieux de vie des usagers. Elle s’actualise également par des outils spécialisés offerts aux cliniciens pour les accompagner dans l’analyse et la prise en charge des soins. Ainsi, les soins virtuels se positionnent comme vecteur de la transformation numérique québécoise dont le déploiement et le soutien s’appuient sur l’expertise de nombreux intervenants du Réseau québécois de soins virtuels. Le plan stratégique revisité, suite aux actions mises en place durant la pandémie, y sera présenté.

 

Transformation numérique – Santé Québec
► 15 h 00 à 15 h 45

 Sébastien-Charles Mussely, gestionnaire de comptes – Marché gouvernement du Québec, Red Hat

Le Québec a clairement pris le virage de la transformation numérique. L’ensemble des organismes gouvernementaux incluant le réseau de la santé doit se doter d’ici la fin de l’année d’un plan de transformation numérique en ligne avec les 6 grands objectifs figurant dans la politique québécoise. L’arrivée de la pandémie est devenue un vecteur d’accélération pour cette transformation. Cet atelier permettra de vous familiariser avec l’approche qu’a RED HAT pour l’atteinte des objectifs mis de l’avant par le Québec.

Un premier CHSLD Privé Numérique
► 15 h 15 à 16 h 00

 Jean Fratelli, président-directeur général, Services d’intégration ProFrat

 Yolaine Lapointe , présidente-directrice générale, YoMedIA

À l’hiver 2020, le CHSLD privé Villa Les Tilleuls (VLT) complétait son projet d’informatisation clinique conçu et réalisé par Jean Fratelli et Yolaine Lapointe. Les bénéfices anticipés par ce virage numérique se sont vus potentialisés avec l’avènement de la COVID-19. Pour parvenir à faire de VLT une organisation numérique, il a fallu créer un continuum de soins par la mise en place d’un dossier clinique informatisé interopérable (DCII). Accompagné par une gestion de projet intégré des ressources, tous les processus nécessaires à la création d’un DCII ont été analysés et informatisés.

D’abord, l’informatisation du plan de soins infirmiers construisant les routes de travail de soins destinées aux préposés aux bénéficiaires (PAB) accessibles sur des téléphones intelligents, la prise des signes vitaux faits par les infirmières-auxiliaires et enregistrés directement dans le DCII.

L’implication des professionnels du CISSS de Laval dans la consultation et l’alimentation du DCII-VLT : nutritionniste, ergothérapeute, etc. Ensuite, la création et l’instauration d’un circuit du médicament numérique par des charriots intelligents et en intégration avec le système de la pharmacie robotisé. Finalement, la mise en place d’un DME a offert au médecin : la requête et les résultats de laboratoires et le prescripteur électronique.

Pendant la COVID-19, l’informatisation de la VLT a permis la télésanté et le télétravail aux intervenants cliniques. Le dossier numérique et l’informatisation des routes de travail, de la prise des signes vitaux et de l’administration des médicaments ont permis d’éliminer la source de contamination du dossier papier entre le personnel de soins. Les PAB avec leurs téléphones intelligents consultent plus assidûment les rapports interservices sur la condition des résidents et peuvent communiquer sans contact avec les infirmières. Le médecin et la pharmacienne parlent d’instantanéité des échanges de données et d’une plus grande rapidité du traitement pharmacologique.

De plus, le médecin a pu ajuster rapidement les soins pour les cas de la COVID-19 de n’importe où et en temps réel (24/7) en collaboration étroite et à distance avec l’infirmière et la pharmacienne. Enfin, l’accès rapide aux statistiques cliniques, permettait aux administrateurs de répondre promptement de la situation au CHSLD VLT.

La collaboration en milieu hospitalier
► 15 h 30 à 16 h 15

 Mario Lafond, conseiller en stratégies technologiques, Microsoft

 Sylvain Cadoret, directeur de comptes, Microsoft

Les derniers mois nous ont amené à repenser les manières de collaborer dans le milieu hospitalier.  L’atelier présente les possibilités de collaboration entre les intervenants de la santé en simplifiant les processus en place.

L’atelier traite aussi de la collaboration avec les patients, puisque la télésanté est maintenant devenue un moyen incontournable pour faciliter les interventions avec les patients.